Tout le monde a des rêves, du moins, je l’espère. Toutefois, on sait aussi que la réalisation de nos rêves n’est pas toujours facile. Voilà pourquoi aujourd’hui, je voudrais vous encourager à poursuivre vos rêves malgré tout, à ne pas les abandonner parce que vous êtes face aux obstacles ou même aux éléments qui vous font croire que c’est impossible d’aller jusqu’au bout de ceux-là. Dans ce sens, il y a plusieurs choses qu’on peut faire pour ne pas perdre de vue nos objectifs, mais dans cet article, je vous partage trois indispensables.
Ne jamais laisser le regard des autres te définir!
Ne laisse pas quelqu’un d’autre te définir. Effectivement, le regard des autres (collègues de travail, communauté sportive, famille, amis) peut peser lourd sur nous si nous lui donnons le pouvoir de nous influencer. L’important c’est le regard que tu portes sur toi, non sur tes amis des réseaux sociaux, non sur les membres de ta famille, ton patron ou d’autres personnes! Peut-être que pendant ton enfance on t’a écrasé, on t’a dit que tu ne feras jamais rien de bon dans la vie, que tu ne pourras jamais aller à l’université ou encore que tu ne peux pas avoir ta propre entreprise, etc. C’est toutes sortes de choses comme ça que des gens essayent de coller à notre vie. MAIS pour moi qui est chrétienne, la seule personne qui peut me définir c’est Dieu, mon créateur qui dit d’emblée que j’ai une raison d’être sur terre et que j’ai une grande valeur. Et si tu n’es pas croyant ça revient à toi de faire tes propres choix, de tracer ton chemin et de croire que tu en es capable. Donc, ceux qui te disent que tu n’es pas bon, que tu ne feras jamais des grandes études, que tu n’es pas capable, ne les laissent pas arrêter tes rêves. Vraiment, ne te laisse pas freiner par l’opinion des gens autour de toi.
À ce propos, les regards des autres changent comme la météo. Les gens peuvent t’admirer et te dénigrer à leur gré. Ils peuvent dire que tu es fou pour ensuite te proclamer génie. Ils peuvent t’ignorer et te critiquer, mais à la fin te célébrer et te suivre. Donc, peu importe ton environnement, ce que les gens disent ou qu’ils ont dit, c’est important de ne pas vivre sa vie en fonction des autres! Si quelqu’un ne t’aime pas, ne t’appuie pas, ne crois pas en toi, je t’encourage à croire en toi et en ta valeur. Tu vaux plus que ce que tu penses!
Des fois, nous n’atteignons pas nos objectifs parce que nous avons la pression des objectifs des autres. Par exemple, si tu es jeune, ce n’est pas les objectifs de tes parents que tu dois atteindre. L’entourage nous inspire, nous influence, nous conseille, mais ne devrait pas prendre le volant à notre place. Les rêves qui devraient guider nos objectifs sont ceux qui sont sur ton cœur depuis peut-être bien des années.
Le rêve est déguisé en problème
Effectivement, le rêve ne vient pas sans problèmes! Je sais, peut-être que vous lisez ça et que vous avez envie d’arrêter votre lecture. Mais si vous êtes une personne qui se fixe des objectifs régulièrement, vous savez qu’il y en a plein qui coûtent en temps et en sacrifices. Le parcours pour arriver à la destination n’est pas toujours tracé, encore moins bien tracé. Donc, qu’est-ce que je veux dire par le fait que le rêve est déguisé en problème? C’est le moment dans notre vie où l’on pense que la poursuite de nos rêves se passe bien et soudain, on a l’impression que l’on est revenu à la case départ, que l’on a perdu tout ce que l’on avait accumulé, que l’on régresse au lieu d’avancer. C’est lorsqu’on pense avoir bâti quelque chose et que malgré tout on est de retour au début. Dans ces moments, nous n’avons pas du tout l’impression que nous construisons notre rêve, encore moins que nous le vivons.
Petit exemple d’un chapitre de ma vie. J’aime écrire. C’est ma meilleure façon de communiquer lorsque je peux accoucher ma pensée sur une feuille, un ordinateur ou un téléphone. Mais pour pouvoir écrire en français ça a été un combat de tous les jours pendant mon secondaire, cégep et même aujourd’hui à l’université. Le français étant ma quatrième langue, j’avais tout à apprendre. Pour ce faire, j’ai reçu du tutorat en français pendant presque tout mon parcours académique. En plus, souvent, j’ai sollicité mes collègues pour m’aider à corriger des courriels et des rapports et j’ai accepté, alors que je faisais autant d’erreurs à l’oral qu’à l’écrit, d’apprendre des autres à parler mieux. Si on m’avait dit que cette langue que je trouvais si difficile serait celle que je choisirais un jour pour m’exprimer que j’aurais ri de la personne. Ce que je veux dire par cet exemple, c’est qu’on peut avancer même quand on n’en a pas l’impression. Aujourd’hui, je parle et j’écris mieux, mais j’ai encore besoin de mon mari pour corriger mes articles. Mais les difficultés en français sont-elles un frein à ma vie? Loin de là! Mon blog en témoigne:)
Le rêve n’est pas accessible seulement lorsque tout va bien. Non, même au milieu de la galère, il peut y avoir des bénédictions et des opportunités pour la poursuite de son rêve! Donc, ne regardez pas seulement votre situation aujourd’hui qui vous semble peut-être sans espoir, car au milieu du découragement, au milieu du problème, au milieu de l’abandon, au milieu de la noirceur totale, il y a une lumière qui détient encore votre rêve! Aujourd’hui, je suis reconnaissante de vivre au Québec, d’être en sécurité, d’avoir une famille, de pouvoir étudier, de pratiquer ma passion pour la course à pied, et plein d’autres belles choses. Toutefois, pour avoir cette vie, j’ai dû passer par la route des difficultés qui incluait un génocide; un statut de réfugiés dans deux pays d’Afrique; des pertes humaines, identitaires et matérielles, avant d’être accueillie par le Québec. C’est sûr que si tu me demandes de recommencer ce parcours, je prendrais mes jambes à mon cou. Mais force est de constater que derrière cette galère se cachait la coureuse, la travailleuse sociale, la mère, et la femme que je suis aujourd’hui.
C’est sûr que naturellement, lorsqu’on voit un problème on veut juste en sortir ou encore mieux l’éviter. Les difficultés tendent à nous rendre vulnérable. Mais je peux vous dire aussi que c’est des moments d’opportunités pour changer de vie, de direction et être propulsé à un autre niveau de croissance personnelle. On a tendance à voir nos vies dans la perspective de la période dans laquelle on est, alors que le rêve n’est pas limité par le temps ou les circonstances. Pendant que tu es dans la difficulté, pendant que tu es dans la noirceur, pendant que tu traverses la maladie, pendant que tu passes par la trahison, pendant que tu es dans l’opposition, alors que tu as perdu ton emploi ou que les problèmes financiers sont nombreux, alors que tu es dans la solitude, en fait, peu importe le scénario, il y a encore un rêve sur ta vie. C’est simplement que dans certains moments, certaines saisons de notre vie, le rêve est déguisé. Alors, je vous encourage, malgré peut-être un contexte compliqué et peu enviable, à garder espoir que quelque chose de bon sortira du problème même si on ne le voit pas!
Attend le bon moment
Ah la patience! Je vous le dis tout de suite, la patience n’est pas évidente à mettre en pratique et je suis sûre que vous le savez déjà. C’est quelque chose d’extrêmement difficile. D’ailleurs, je vous fais la confidence là dessus. Longtemps, j’ai cru que j’étais patiente jusqu’au jour où j’ai été maman. Depuis, ma patience est mise à rude épreuve tous les jours. Bref, pour revenir au fait d’attendre le bon moment, on peut avoir l’impression que rien ne va, rien n’avance, mais j’ai envie de vous dire qu’après le silence, le gouffre, l’oubli, il y a le temps propice à la réalisation du rêve! Et ce qui gâche ce «timing» c’est souvent le manque de patience:( D’un côté, par manque de cette vertu, beaucoup de gens se découragent et surtout prennent des mauvaises décisions. De l’autre côté, on peut gâcher notre rêve et étirer les galères parce qu’on est pressé!
Dans le monde de la course à pied, ça peut être le fait de courir trop vite ou de courir de longues distances avant de donner à notre corps les bases, ou encore courir sur des blessures non guéries, etc. Autant qu’il ne faut pas écouter les autres, autant qu’il ne faut pas se devancer. Souvent, on est pressé, on veut tout tout de suite et on voit ça partout dans la vie! On déménage trop rapidement, on investit ou encore on signe un contrat trop rapidement, on s’associe trop rapidement, etc. Beaucoup des choses comme ça que l’on fait avec notre vie parce qu’on est impatient et qu’on n’est pas capable d’attendre le bon moment.
Autre petite parenthèse de ma vie, lorsque j’arrive au Québec en 2003, j’ai cette pression d’aller à l’école et de finir mon secondaire avant mes 18 ans pour pouvoir rester dans un parcours dit régulier. Mais non seulement, j’avais pas mal de rattrapage à faire, moi qui ne m’étais pas assise sur un banc d’école depuis 2000, mais j’avais aussi besoin de gérer et digérer les émotions qui pouvaient venir avec la guerre et les conséquences de celle-ci. J’avais le choix de mettre le tout dans une armoire et de me dire pour la millième fois «tu es forte, tu es capable» ou encore de faire une pause et d’y faire face. Merci à mon grand frère qui m’a soutenu et accompagné dans cette pause d’environ deux ans pour ensuite retourner aux études. Même si mon passé n’est pas quelque chose qui se règle pour de bon, sans cette pause, les choses cachées au placard ne m’auraient pas lâché et je n’aurais pas expérimenté la liberté émotionnelle pendant les années qui ont suivi. Bref, je ne vous ai pas parlé de la patience afin de vous donner des conseils ou des leçons, car j’en aurais besoin moi-même. Mon but est de soulever toute l’importance de chercher à être patient dans la poursuite de nos objectifs. En toute sincérité, on ne sait pas toujours c’est quand le bon moment, ni si nos décisions sont les bonnes à prendre, mais si vous sentez la moindre pression venant de vous même ou des autres, alors prenez le temps de vous arrêter et de prendre une décision qui vous ressemble.
Pour conclure cet article, je vous encourage à avoir et à garder l’espoir pour accomplir vos rêves. Oui, avec l’espoir, vous êtes capables d’arriver à mettre en route des petits et grands objectifs pour l’accomplissement de ces derniers. Je vous assure que la volonté surmonte les circonstances et dépasse le temps.
«L’espoir c’est un catalyseur de rêves», alors bon été!
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