3 conseils pour recharger ses batteries
Face à la fatigue, nous avons tous des besoins différents, des façons différentes de pouvoir se ressourcer et recharger nos batteries. On a tendance à penser qu’il faut juste dormir, mais il y en a certains qui dorment beaucoup plus et malgré cela restent aussi fatigués. Ce n’est donc pas la seule solution. Au-delà des moyens bien connus comme le sommeil pour chasser la fatigue, il en existe bien d’autres. Mais la question reste: comment trouver des astuces gagnantes qui fonctionnent le mieux pour nous lorsqu’il est question de se ressourcer? Et comment s’assurer, face à une baisse d’énergie, d’utiliser le bon moyen au bon moment?
Se connaître face à la fatigue
Savez-vous comment vous énergiser? Qu’est-ce qui fonctionne pour vous? Pour certains c’est la marche, pour d’autres c’est le fait de changer d’environnement ou encore rester chez nous, dans nos affaires. C’est vraiment important de ne pas juste prendre un moyen parmi tant d’autres sans avoir pensé s’il vous convient. En effet, certaines solutions vont apporter de l’énergie à une personne et pour quelqu’un d’autre ça va l’épuiser. Donc, la manière de recharger nos batteries diffère d’une personne à l’autre et c’est correct comme ça.
Non dormir n’est pas la seule façon de retrouver de l’énergie, on est tous différent face à la fatigue. Il faut comprendre ses besoins et les solutions liées à ces derniers. C’est bien de réfléchir sur ce qui fait que je me sens bien, ce qui me permet de me ressourcer. Et peut-être que l’activité en question te laisse une fatigue physique comme le fait de prendre une marche, mais que mentalement tu te sens plus léger et reposé. Je dis cela parce qu’on peut penser qu’un moyen qui fonctionne pour nous est celui qui va nous enlever la fatigue dans le corps, mais pas nécessairement. On compose avec la fatigue tous les jours et constamment. L’élément à retenir ici lorsque je parle des moyens pour recharger ses batteries, c’est que je fais référence à ces activités qui vous donnent un bien être global, vous font sentir en forme et qui font en sorte que vous ne vous sentez plus aspirés comme si quelqu’un avait volé toute votre énergie. Dans ce sens, les activités qui demandent un effort physique ne sont pas à bannir lorsqu’on veut recharger nos énergies, mais là encore, ça dépend de chaque personne.
Dans le même ordre d’idées, il y a des gens pour qui les interactions avec les autres épuisent énormément. La question est de savoir si on subit notre vie sociale ou si c’est quelque chose qui au contraire nous donne de l’énergie. Si donc, vous faites partie de ces personnes pour qui ça demande un effort d’être avec d’autres, d’être constamment entouré, de devoir parler, être dans les discussions et que lorsque vous rentrez chez vous, vous n’avez envie de voir personne, vous êtes vidés, privilégiez peut-être des moments seul et/ou avec la famille. De l’autre côté, il y a d’autres pour qui après une journée de travail bien remplie, vous leur proposez de sortir, d’aller au restaurant et elles vont être excitées parce qu’être avec d’autres, être en contact, c’est ça qui les booste. D’où l’importance de se connaître, car sinon vous risquez de vous vider à force de donner ou encore de manquer les occasions de vous énergiser en passant à côté des occasions de socialiser si c’est de cette façon que vous fonctionnez. Et oui, certains se détendent en sortant, en se voyant, en faisant des activités, quand ça bouge quoi et pour d’autres ce rythme les épuisent.
Savoir s’arrêter
Je ne parle pas de s’arrêter pour se reposer où pratiquer l’activité qui nous fait du bien en temps normal, mais de le faire pour essayer de chercher plus loin que ce que nous connaissons. C’est bien d’avoir une routine et des valeurs sûres en termes d’activités sur lesquelles on se tourne lorsqu’on veut se reposer comme regarder la télévision, marcher, dormir, etc. Or, ça peut être pertinent de s’arrêter et de se poser la question suivante: Qu’est-ce que je peux faire de mieux? En effet, on a quand même pleins de choses à notre disposition, on peut penser à l’art, la poterie, la cuisine…, mais on est tellement dans le «rush» de tous les jours qu’on n’a pas le temps de s’arrêter pour peut-être changer de stratégie et intégrer une nouvelle activité à notre horaire. Pourtant, le changement peut ouvrir sur un moment de détente, une occasion de se changer les idées en apprenant quelque chose de nouveau. Donc, n’hésitez pas à vous arrêter et à vous demander si vous avez envie d’essayer d’autres moyens de vous énergiser. Moi, dès que je pourrais, je vais me remettre à jouer de la guitare (bon jouer est un grand mot, disons que j’apprends à jouer).
L’importance de s’arrêter est aussi le fait de prendre conscience des périodes de vie et de choisir nos outils selon la saison. Je veux dire par là que chaque étape de notre vie vient avec des besoins spécifiques. Quand on arrive dans un moment de notre vie où l’on se rend compte que ça ne fonctionne pas, qu’on sent qu’on a besoin de se changer les idées plus que d’habitude, qu’on sent que nos batteries sont à plat malgré les efforts pour être en forme, que c’est dur à peu près dans tous les domaines, ce n’est pas mal de se demander pourquoi j’en suis là et que puis-je faire? Une des choses qu’on peut faire c’est de revoir nos stratégies de ressourcement et s’il le faut les adapter à la saison.
Dans mon cas, longtemps la course a été de loin ma façon de me ressourcer pourtant aujourd’hui avec mes deux bébés, le sport ne remplit plus bien ce rôle de booster. Parfois, le fait d’aller courir m’ajoute même du stress quand je manque de temps de pouvoir prendre mon temps. Désormais, je regarde d’autres solutions comme passer des moments en famille, dormir, regarder un film avec mon mari, etc. Il faut éviter d’être rigide face à nos façons de faire. En fonction des besoins, on s’ajuste. Tous les moyens sont bons à appliquer dans la bonne saison!
Savoir dire non
Le nerf de la guerre pour plusieurs, c’est de savoir dire non. Parfois, c’est compliqué de dire non, surtout si tu es souvent avec des personnes aux besoins contraires du tiens et/ou à un rythme différent. On se trouve à être entraîné par la force de caractère de l’autre ou encore celle du groupe. Pourtant, il faut savoir dire que ça ne convient pas, que ça fait beaucoup ou encore que ce dont vous avez besoin est ailleurs. Non seulement, il n’y a pas de mal à être différent des autres, mais il n’y a aucun problème à avoir une façon différente de recharger nos batteries.
Même avant d’avoir des enfants, j’ai toujours été quelqu’un qui n’aime pas les sorties le soir à durée indéterminée alors que je n’ai qu’une envie, c’est d’être chez moi tranquille. Même la course à pied que j’adore, je la pratique plus souvent qu’autrement durant la journée et rarement le soir/nuit. Lorsque j’étais au cégep, je me sentais mal de dire non aux invitations pour aller faire la fête. Je me trouvais anormale d’être dans les premières personnes à quitter un mariage ou un anniversaire par engagement, mais parce que je sentais ce besoin de me retirer et d’être dans mes affaires. Aujourd’hui, heureusement, mes proches respectent cette façon d’être et de faire et ça facilite un certain équilibre quant à la socialisation.
Bref, tout cela pour dire que même si dans notre société d’aujourd’hui, ce qui est privilégié est le fait d’être tout le temps en mouvement, certaines personnes sont vite vidées par ce rythme alors que d’autres y trouvent pleinement leur compte. Par ailleurs, dans nos relations amicales, certains amis peuvent être drainants et d’autres ressourçants. Il est donc important d’avoir des amis de qualité. L’avantage de plus avec des personnes qui veulent ton bien-être, c’est que leur dire non ne pose pas de problème.
Charger nos batteries n’est pas une option, mais une nécessité, alors, j’espère qu’avec des anciens astuces ou des nouveaux, vous allez pouvoir personnaliser la façon de récupérer. Bon automne!
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