Course officielle: faire rimer courir avec plaisir!

Auteure

LaGazelle

Publié

May 25, 2024

C’est officiel, la saison des événements de la course à pied a bel et bien commencé au Québec! La fin de semaine passée c’était le marathon de Longueuil et cette fin de semaine c’est autour du marathon d’Ottawa. Côté Trail, le Québec Méga Trail et le Trail de la clinique du coureur ouvriront le bal bientôt. Je ne sais pas si vous avez une course de votre côté, mais de mon côté j’en prépare une pour le mois d’août, l’Ultra-Trail du fjord du Saguenay. Alors, je vous propose de parler de ces choses qui peuvent grandement contribuer à faire une bonne course dans le plaisir.

Prendre du repos avant la compétition

Je ne peux pas m’empêcher de commencer avec un conseil bien clair qui est de ne surtout pas faire l’erreur de l’entraînement qui «rassure» avant le jour J. Voici pourquoi c’est une grosse erreur. L’affûtage est l’étape juste avant la course officielle. Elle correspond souvent à quelques jours avant la course. C’est la dernière phase et la plus courte d’un plan d’entraînement, mais aussi la plus critique. D’ailleurs, souvent, la différence entre une bonne et une mauvaise course est souvent liée à l’affûtage. Alors que dans les phases précédentes d’un plan d’entraînement, le but est de progresser, la phase de l’affûtage vise à maintenir le niveau qu’on a travaillé tout en diminuant la fatigue accumulée au minimum.

Le dernier entraînement qui «rassure» peut nous amener à compétitionner sur une fatigue qui était censée être diminuer quelques jours avant et ce qui a pour conséquence une fin de course pénible. Une bonne phase d’affûtage nous évite d’arriver au jour de la compétition avec de la fatigue, car le but à la fin d’un plan d’entraînement, c’est de se reposer au maximum. Comment gérer cette dernière phase? Pour se faire, il faut réduire drastiquement le volume tout en gardant un peu d’intensité sous forme d’intervalles. Mais attention, l’intensité est aussi revue à la baisse.

Arrivez préparé, mais pas surentraîné

Bon, on ne fera pas le tour de ce sujet complexe qui est le surentraînement. Abordons simplement son impact le jour J. D’ailleurs, j’ai abordé déjà le sujet dans un autre article l’année passée que vous pouvez consulter https://lagazelle.ca/course-a-pied-le-surentrainement/ même si je crois que l’état de surentraînement ne peut pas s’expliquer en quelques lignes. Revenons au jour J. Idéalement, une séance d’entraînement doit être réalisée lorsqu’on est peu fatigué et idéalement peu stressé. Et c’est sûr que des conditions parfaites ne sont pas toujours au rendez-vous, donc je ne vous dis pas de rayer toutes vos sorties. Mais lorsqu’on parle du surentraînement, le premier constat est que plusieurs coureurs trouvent impensable de sauter ou de remplacer une séance d’entraînement.

Le surentraînement s’inscrit dans le fait de ne jure que par notre plan d’entraînement et de se dire qu’il est impossible de faire autrement. Or, aucune séance n’est irremplaçable. On peut en sauter une, la remettre le lendemain si on pense que les conditions seront plus réunies ou encore remplacer une séance d’intervalles, par exemple, par un jogging en endurance fondamentale qui nécessite moins d’énergie. Je vous assure que ces petits changements ici et là dans un plan d’entraînement n’hypothéqueront pas la progression et au contraire agissent comme protecteur de notre forme physique.

Finalement, ce n’est pas si facile que ça d’être dans un état de surentraînement, car ça prend vraiment beaucoup d’entraînement qui ne s’inscrivent pas dans le principe de progression, ou une grande charge inhabituelle ou encore une présence des éléments stressants externes à la pratique du sport. Mais si cela vous arrive, il est important, lorsque vous voyez les premiers signes, de faire ce qu’il faut tout de suite. Vous coupez, vous prenez congé, et vous rechargez la batterie avant de retourner à l’entraînement!

Créer son propre expérience

La course à pied sur route comme en sentier est une aventure incroyable. Mais malheureusement, on peut ne pas en faire l’expérience si on est distrait par la course des autres. Je ne dis pas de vous couper de tout ce qui est autour. Au contraire, si vous avez la chance de parler avec d’autres coureurs, n’hésitez même pas! Un bonjour, un «comment ça va», un salut, ça procure un sentiment de faire partie d’une aventure humaine, de faire un avec d’autres qui ont des motivations différentes, mais un même objectif.

Malgré cette communion avec les autres coureurs, soyez pleinement présent dans le moment et faites de cette expérience commune la vôtre. Effectivement, pour faire de votre course une expérience unique, sentez-vous libres de courir à votre manière. Dans une course officielle, vous venez vous rencontrer, vous venez chercher la diversité que vous n’avez pas dans la vie de tous les jours, la connaissance de soi, le dépassement de soi, etc. Alors prenez la liberté d’être vous-même, de vous explorer, de choisir votre rythme, votre stratégie et de vous permettre même les essais/erreurs. Vous en sortirez avec fierté et une meilleure connaissance de vos forces.

Alors, vive la course à pied, vive le sport, santé à vous et à vos efforts!

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