Prise de poids: Ces habitudes du quotidien qu’on ne voit pas, partie 1

Auteure

LaGazelle

Publié

April 19, 2025

Lorsqu’on parle de l’alimentation, on a tendance à aller trop vite dans les chiffres, on se fie à la balance, on calcule les calories, on pèse les assiettes, bref, on est dans ce qui est visible. Aujourd’hui, je vous amène dans une analyse de ces habitudes du quotidien qu’on ne voit pas, en tout cas, pas tout de suite de façon évidente, mais qui font la différence entre bien manger et mal manger et peuvent avoir un impact sur la prise de poids non souhaitée.

Sédentarité

Assis toute la journée : les effets sur la santéLa première habitude c’est la sédentarité. Contrairement aux croyances populaires, la sédentarité n’est pas seulement le fait de ne pas faire de l’activité physique, mais plutôt d’être peu actif. C’est quelque chose qui s’analyse sur l’ensemble de la journée, à partir du moment où on se réveille au moment de se coucher. Selon cette définition, aujourd’hui, on est très peu actif dans nos métiers et dans nos activités quotidiennes lorsqu’on regarde le temps actif et la partie passive sur une journée. Ceux qui font du sport ne sont pas non plus épargnés. Effectivement, on peut penser être actif parce qu’on s’entraîne en musculation ou au niveau cardiovasculaire trois heures par semaine, mais cela reste en dessous des recommandation qui est maintenant une heure d’activité sportive par jour. On peut donc être sédentaire même avec une activité physique régulière. Je sais ça a l’air paradoxal, mais vrai! On est actif ou pas selon la durée des activités du quotidien (cuisiner, faire le ménage, jouer avec les enfants, laver les enfants, …), de la marche pour prendre l’air ou se déplacer, du sport, du temps assis, du sommeil, etc.

Par ailleurs, la sédentarité liée au travail a bien changé avec le temps. Ce n’est plus réservé aux personnes qui travaillent sur la route comme des chauffeurs de camion poids lourd. La sédentarité s’invite aujourd’hui dans nos maisons à cause du télétravail et dans nos bureaux qui sont de plus en plus vides et où on a de la misère à trouver des collègues sur place qui suscitent l’intérêt d’aller faire un tour dans le bureau à côté. Donc, le constat est qu’on passe des heures dans les mêmes positions à faire les mêmes choses. Mine de rien, ce changement dans nos habitudes au niveau du monde de travail peut mener à une prise de poids, mais aussi à des impacts bien plus larges (certains encore inconnus) sur notre santé globale. Pour savoir si on est sédentaire, quoi qu’il y a de méthodes plus scientifiques que ma suggestion, demandez-vous combien d’heures par jour vous passez assis ou débout sans mouvement significatif comme lorsqu’on travaille debout/assis, qu’on se déplace en auto, qu’on regarde la télévision, etc. Et un truc accessible à tous c’est d’essayer de ne pas rester assis plus d’une heure. Bon, on a quand même encore le droit de regarder un film 🙂 L’idée est simplement de dire que plus on est en mouvement, mieux c’est pour la forme physique et mentale.

Manger trop tard avant de se coucher

Oui, manger tard est la deuxième habitude qu’on peut avoir tendance à minimiser. Pourtant ce n’est pas anodin sur notre système, notre horloge interne, si vous voulez, qui peut en être déréglé. Cela peut s’expliquer par le fait qu’après le repas peu importe le moment de la journée, notre organisme doit digérer et métaboliser ce qui vient d’être ingéré. Le problème, c’est que dormir n’est pas censé être une activité active. Le corps ne devrait pas travailler, mais se relaxer et s’endormir. Lorsque ce n’est pas le cas, c’est la qualité du sommeil qui paie les frais.

Manger tard ne causerait pas seulement un sommeil de mauvaise qualité, mais aussi un dérèglement des hormones qui régulent l’appétit, la satiété et les sensations de faim. Je ne m’y connais pas beaucoup, mais ce que j’en comprends c’est que si ces hormones sont perturbées, on peut se retrouver à se suralimenter.

Finalement, pour certaines personnes ce n’est pas le souper le problème, mais le grignotage tardif. Et comme généralement, grignoter n’est pas synonyme de manger du brocoli, on se retrouve à manger mal et tard. Double problème pour notre sommeil et notre ligne.

Manger début/manger vite

Manger debout : bon ou mauvais pour la santé ? - AlimentationOn ajoute à la liste des habitudes qu’on ne voit pas le fait de manger debout et en un temps record. Aujourd’hui, manger debout est devenu une pratique courante. Pas le temps de déjeuner? Pas de souci, mangeons sur le pouce! Ce n’est pas si surprenant de vous dire que manger vite peut parfois rimer avec manger mal, car si on manque de temps pour manger, en avons-nous pour la préparation des aliments. Mais comme plusieurs le font et que c’est souvent des habitudes qui s’inscrivent dans la norme, alors pourquoi s’en méfier? Pourtant, cette habitude a bel et bien un impact sur notre poids. Impact sur la satiété, car manger vite peut nous inciter à manger trop sans jamais se rendre compte qu’on n’a plus faim. Impact aussi sur l’absorption des nutriments à cause d’une mastication faite de manière incomplète.

Le fait d’être debout rend propice l’engloutissement de notre repas, alors que s’asseoir permet de prendre plus de temps. C’est donc dire que manger dans de bonnes conditions (quand et comment) est aussi important que de sélectionner les bons aliments! En faisant l’effort de ne pas manger tard et de privilégier de le faire assis et pas trop vite, ça pourrait nous faire gagner en qualité de sommeil et en stabilité quant à votre poids.

Difficulté à dire non

Idées de Recettes Apéro Dinatoire Rapides et Savoureuses pour Épater vos  InvitésOn termine sur une habitude en lien avec notre environnement. On sait que l’environnement joue un rôle très important dans tous les aspects de notre vie! C’est aussi le cas pour notre alimentation. Manger c’est quelque chose de social, quelque chose qui se partage avec d’autres personnes et nous permet de passer des bons moments. Mais attention! Le problème n’est pas la socialisation autour de la nourriture évidemment, mais la quantité parfois phénoménale de malbouffe dans ces événements sociaux: des aliments apéritifs/amuse-bouche, de l’alcool, des boissons sucrées, etc.

Pour certains, la difficulté de dire non est le frein numéro un à bien des affaires incluant le fait de manger sainement. C’est difficile de dire non à un restaurant, à un apéro, ou à une commande de resto “fast-food” un mardi soir lorsque votre conjoint est fatigué pour vous aider à faire quelque chose maison. On peut avoir du mal à ne pas suivre une personne qui mange un plat qui nous fait envie, alors qu’on s’apprête à manger son petit plat sain. Difficile de dire non pour moi cette semaine aux crêpes aux brisures de chocolats faites pour mes garçons et à l’envie d’en manger toute la journée. Et ça peut être simplement l’incapacité de dire non par gourmandise. Tout ça mis bout à bout, ce sont des petites habitudes qui peuvent augmenter le total calorique de la journée. Lorsqu’elles s’inscrivent dans le quotidien, ces pièges de ne pas pouvoir dire non qui peut mener à une prise de poids.

La vie est faite d’événements et nous avons toujours une bonne excuse. Je dirais que pour être capable de dire non, il faut être en alignement avec ce qu’on souhaite tant au niveau alimentation, santé et sportif. Par exemple, j’ai plus de facilité à dire non aux crêpes au chocolat parce que je prépare un 80km et que l’objectif c’est de prendre de la masse musculaire, de progresser dans mon endurance plutôt que de prendre du gras. J’aurais amplement cet été l’occasion de manger des aliments “confort”. D’ailleurs pour moi les objectifs sportifs ont tendance à tout équilibrer de façon globale (alimentation, sommeil, entraînement, hydratation) alors que j’aurais la misère à tenir le cape dans chaque de ces aspects séparément sans eux. Mais ce n’est pas aussi simple! Je vous mentirais si je vous disais que les objectifs sportifs suffisent à rester sur “le droit chemin”, la vérité est que ça aide seulement à moins m’éloigner.

Pour être capable de dire non un peu plus souvent, il faut penser en premier à son bien-être sans devenir antisocial pour autant. Avec du recul, on se rend compte qu’il y a des moments plus propices à dire oui, alors que d’autres on aurait intérêt à s’abstenir. C’est donc cet équilibre à trouver. Dans tous les cas, à partir du moment où ça nous fait culpabiliser de dire oui, on dit non, merci!

En gros, le problème n’est pas tant ces habitudes prises individuellement ni leur présence dans nos vies de façon sporadique, mais le fait que ça s’inscrit dans le “quotidien” et qu’on peut en avoir plusieurs en même temps. L’autre partie du problème, c’est de ne pas forcément se rendre compte que ce sont des mauvaises habitudes pour atteindre une bonne alimentation et d’autres objectifs santé. Cet article fait état d’une liste non exhaustive et bien humblement, elle n’explique pas tout. J’aurais aimé aborder aussi deux ou trois autres, mais je vais plutôt en faire un autre article où j’aborderai entre autres les oscillations hormonales chez la femme. Je ne suis pas experte sur le sujet, mais je peux affirmer comme femme que cela a un impact sur tous les aspects chez moi dont mon alimentation. Donc, à une prochaine fois pour poursuivre la discussion!

Prenez soin de vous 🙂

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